LA MONDAINE
Auteur : Jordi Lafebre (Dessinateur) et Benoît Zidrou (Scénariste)
Éditeur : Dargaud
L’infatigable Zidrou publie son quatrième scénario adulte en douze mois! Après des années à aligner les gags, le scénariste belge assouvit ses envies de récits toujours plus tortueux et réussit les uns que les autres. Pour "La Mondaine", il retrouve, une fois de plus son complice Jordi Lafebre, dessinateur de l’acclamé "Lydie", un autre album magnifique de ce talentueux duo d'auteurs.
Après le succès de « Lydie », Benoît Zidrou et Jordi Lafebre se retrouvent, cette fois, pour réaliser "la Mondaine", un album qui nous offre une histoire haute en couleur! Ce diptyque dépeint le quotidien de la brigade des mœurs dans le Paris des années 30 : 
Nous sommes plus précisément en 1937 à Paris. Le jeune inspecteur Louzeau demande sa mutation de la brigade criminelle à celle des mœurs, joliment surnommée "la Mondaine". Le jeune officier, encore un peu vert, découvre alors le trépidant envers du décor du 36, quai des Orfèvres. Louzeau, archétype du "gendre idéal" découvre les méthodes peu orthodoxes de ses nouveaux collègues et se retrouve alors initié aux infiltrations et planques pour débusquer les secrets bien utiles aux hautes sphères de l'État. Notre jeune inspecteur réalise que tout n’est pas noir ou blanc, et que, parfois, les braconniers font les meilleurs gardes-chasses. C’est son supérieur, le fantasque inspecteur Séverin, qui exprime le mieux l’esprit de La Mondaine : "Pas de vices, pas de police !".
Nous sommes plus précisément en 1937 à Paris. Le jeune inspecteur Louzeau demande sa mutation de la brigade criminelle à celle des mœurs, joliment surnommée "la Mondaine". Le jeune officier, encore un peu vert, découvre alors le trépidant envers du décor du 36, quai des Orfèvres. Louzeau, archétype du "gendre idéal" découvre les méthodes peu orthodoxes de ses nouveaux collègues et se retrouve alors initié aux infiltrations et planques pour débusquer les secrets bien utiles aux hautes sphères de l'État. Notre jeune inspecteur réalise que tout n’est pas noir ou blanc, et que, parfois, les braconniers font les meilleurs gardes-chasses. C’est son supérieur, le fantasque inspecteur Séverin, qui exprime le mieux l’esprit de La Mondaine : "Pas de vices, pas de police !".
Du reste, on s'interrogera sur les raisons qui ont pu motiver cette mutation. Ce jeuune Louzeau, qui vit encore chez sa mère, et mène une existence routinière, si ce n'est qu’il s’avère un père des plus atypiques. Mais son aventure avec « La Mondaine », on le verra au fil des pages, risque de perturber sérieusement la sérénité de sa petite vie tranquille et douillette.
Dans ce premier tome, le décor est progressivement planté et le lecteur suit les débuts professionnels de Louzeau. L'univers de Maigret n'est pas loin avec, en plus, un zeste d'humour incisif et d'inoubliables scènes cocasses !
Pas évident de faire zigzaguer une intrigue dans des lupanars et des soirées privées exotiques sans tomber dans la complaisance. C’est ce que réussissent de manière convaincante Lafebre et Zidrou. Tout d’abord grâce à l’élégance du trait du dessinateur espagnol qui, de courbes en mises en scène astucieuses, parvient à restituer l’atmosphère chaude des maisons closes et les mines empourprées des habitués, sans verser dans le voyeurisme. Le scénario, bien que comportant son lot de sous-intrigues, avance à un rythme soutenu et les dialogues de Zidrou sont savoureux.
Une seule chose va vous décevoir ici : c'est de ne pouvoir lire le "tome 2" tout de suite!
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